Insomnie

I. Le SOMMEIL (insomnie Caen)

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Définition

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« Etat physiologique temporaire, réversible, reconnaissable par la suppression de la vigilance et le ralentissement du métabolisme. » (Larousse  médical).  

Autrement dit, le sommeil est un état physiologique naturel et périodique qui tend au repos et à la récupération des capacités physiques et psychiques :  – Le tonus musculaire diminue (relâchement).  
– la circulation ralentit.  
– La respiration se modifie, se ralentit.
– L’état de conscience est différent.  
– Le sujet rêve.


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Sommeil et cycles

Le sommeil se décompose en cycles (1 h 30 à 2 h)  

Chaque cycle se divise en deux périodes :  Le sommeil lent (ondes cérébrales lentes) Le sommeil paradoxal (ondes cérébrales rapides, comme dans l’état de veille)Entre chaque cycle est présente une période de réveil dont la plupart des dormeurs ne se rendent pas compte. Seuls les sujets en proie aux troubles du sommeil ont la sensation et le souvenir de s’être réveillés de nombreuses fois.  

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Les deux phases

Le sommeil lent  Le corps est détendu (visage, yeux, mâchoires…). Le sujet récupère de la fatigue physique.Le sommeil paradoxal  Le visage est mobile, les yeux opèrent des mouvements rapides (REM = Rapid Eye Movement). Le corps est comme paralysé. Le sujet récupère de la fatigue mentale Le rêve et le cauchemar font leur apparition.

Proportions des deux phases au cours de la nuit

Soit une nuit de quatre cycles consécutifs :  

Les deux premiers cycles (2 fois 1h30 à 2h) sont à dominante de récupération physique : 
– La température est basse.  
– Le sommeil est profond.  
– Le sommeil paradoxal est bref.  

Les troisième et quatrième cycles sont à dominante mentale :
– La température augmente.  
– Le sommeil lent est superficiel  
– Le temps du sommeil paradoxal s’allonge  
– Le cerveau est plus actif  
– Le dormeur est plus sensible à son environnement  

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Troubles du sommeil 

Les troubles du sommeil sont multiformes : endormissement laborieux, réveils multiples, réveil en cours de nuit avec impossibilité de se rendormir, durée globale insuffisante, …Le sommeil est en relation avec l’état physique et mental de l’individu. Les causes ou facteurs aggravants sont là encore multiples :  

– Anxiété  
– Vulnérabilité au stress  
– Maladies  
– Douleurs  
– Traumatismes  
– Mauvaise hygiène de vie  
– Traitement médicamenteux  
– Difficultés psychologiques, troubles de l’humeur  
– Peur de l’insomnie elle-même  


II. L’INSOMNIE Caen

Quelques recommandations

1)  Niveau comportemental (ce que l’on fait)

La période précédant le sommeil doit suivre un rituel établi.  
– Enchaîner les mêmes activités, dans le même ordre.  
– Corps et esprit doivent reconnaître intuitivement les habitudes du coucher.  

Un détente d’une heure au moins est l’introduction idéale au coucher.  
– Effectuer des activités non stimulantes, corporellement ou intellectuellement.  
– Ne pas penser au coucher ou à l’heure du coucher.  
– Utiliser une autre période de la journée pour régler des problèmes. Si des problèmes subsistent, les écrire, les distancier.  

Le temps passé au lit doit être un temps de sommeil.  
– Aller au lit uniquement pour dormir  
– Attendre la somnolence pour aller se coucher  
– Ne pas confondre état de stress, état de fatigue et somnolence.  
– En cas de difficulté à vous endormir, quittez le lit et la chambre.  
– Mettre en place l’association chambre à coucher = sommeil. Réserver le lit au seul sommeil (éliminer télévision, lecture, travail….)  

Soigner la régularité  
– Eviter siestes ou sommes inhabituels.  
– Se lever toujours à la même heure (même si on n’y est pas obligé).  
  

2) Niveau cognitif (ce que l’on pense)  

Attention aux croyances  

Sur le sommeil  
– Un sommeil de courte durée ou de durée variable peut être tout à fait normal  
– En vieillissant, le nombre des réveils au cours du sommeil augmente.  

Sur les effets du sommeil  
– L’insomnie est désagréable (modification de l’humeur) mais pas dangereuse pour la santé.  
– L’insomniaque ne risque que la somnolence.  
– Une bonne nuit de sommeil permet de récupérer de plusieurs insomnies.  

Sur les causes  
– Ne pas attribuer des causes externes et déclarer son impuissance mais des causes internes et tenter de les changer  

Ne pas centrer sa vie autour du problème de sommeil  
– Le sommeil n’occupe qu’un tiers de la vie.  
– Tolérer les troubles du sommeil, continuer la routine quotidienne : restreindre l’impact du problème.  

Ne jamais essayer de dormir.  
– L’anxiété de performance est une cause de l’insomnie  
– Le sommeil est un laisser-faire. Tout le contraire de la volonté ou de l’effort  
– Quand on renonce à contrôler le sommeil, on peut y accéder. 

3) De manière plus approfondie

Hypnose et thérapie brève produisent de beaux résultats dans le traitement de l’insomnie.

  • Traitement de traumatismes, gestion du stress, de l’anxiété qui peuvent être à l’origine des difficultés d’endormissement et/ou des réveils nocturnes.
  • Remise en cause de l’hypervigilance à l’origine des difficultés d’endormissement et des réveils nocturnes.
  • Mobilisation des ressources utiles pour l’endormissement.
  • Travail des rythmes quotidiens d’activité et de repos (rythmes ultradiens)

J. Boutillier

Nos spécialistes

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